During the 1990s years, I spent so many hours in black rooms to develop
analog photography. There is something magic in analog photography: when
you take a picture, it didn't exist yet, but you just catch light, you
catch a potential. Then, thanks to chemical, this trapped light, this
potential, could become an enjoyable image. That's how it is in analog
life, photos you are looking at are made from the light of the scene,
but are born in the darkness of the lab room.
That's something I
still feel and enjoy with puerh tea. Aged puerh came from green leaves,
but are not these leaves anymore. All the flagrances, tastes, sensation
you enjoy while you are drinking it have been transformed and
re-recreated by millions of micro-organisme, in the storage room... In
aged tea world, the green leaves are not tea yet, is just a potential, an light here to be
digested and transformed into tea...
Durant les années 1990, j'ai passé de nombreuses heures dans des
chambres noires à développer des photos argentiques. Il y'a quelque
chose de magique dans la photographie argentique: lorsque vous prenez
une photo, elle n'existe pas encore. Vous ne capturez que de la lumière,
un potentiel. Puis, grâce à la chimie, cette lumière capturée, ce
potentiel, pourra, ou non, devenir une grande image. C'est ainsi dans le
monde de l'image argentique, les photographique que vous observez
découlent de la lumière de la scène, mais sont nées dans l'obscurité de
la chambre noir.
C'est quelque chose que je continue à ressentir et à apprécier dans les
thés puerh. Un puerh âgé vient de feuilles vertes, mais n'est plus ces
feuilles. Touts les arômes, les goûts, les sensations que vous appréciez
lorsque vous buvez un vieux puerh ont été totalement transformées et re-créées par des
millions de micro-organismes, dans la chambre de stockage... Dans
l'univers des thés anciens, la feuille verte n'est pas encore un thé, ce n'est qu'un potentiel, une
lumière capturée, qui demandera à être digérée et transformée en thé...